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UNDT/2024/043, Santambrogio

Décisions du TANU ou du TCNU

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Le Tribunal a jugé que dans la mesure où la requérante contestait le cadre juridique du HCR et demandait la suppression d’une partie du paragraphe 34 de la politique de recrutement et d’affectation, sa candidature n’était pas recevable ratione materiae. La candidature n’était recevable qu’en ce qui concerne la décision de ne pas sélectionner la requérante pour le poste G-7 d’associé principal en gestion des ressources, chargé de la lutte contre l’exploitation et les atteintes sexuelles et sexuelles.

Fond

Question de savoir si les procédures applicables ont été correctement suivies

Premièrement, le Tribunal a examiné l’argument de la requérante concernant la prétendue falsification du document contenant les critères d’évaluation. Le Tribunal a déterminé que les éléments de preuve ne permettaient pas de conclure que le document sur les critères de notation était falsifié ou que l’évaluation des tests écrits était erronée. Au contraire, les éléments de preuve au dossier démontraient que tous les candidats, y compris la requérante, avaient eu une chance équitable de concourir.

Deuxièmement, le Tribunal a examiné l’allégation de la requérante selon laquelle les critères de notation étaient mal rédigés. Après avoir examiné les « critères de notation des examens » préparés par le responsable du recrutement, le Tribunal a conclu qu’ils n’étaient ni arbitraires, ni discriminatoires, ni irréguliers.

Bien que la qualité de la rédaction des critères de notation ne soit pas exempte de critiques, les éléments de preuve au dossier concernant le processus de sélection indiquaient que lesdits critères d’évaluation ne présentaient aucun défaut fondamental.

Troisièmement, le Tribunal a examiné l’argument du requérant selon lequel le comité d’entretien n’était pas conforme aux paragraphes 55b) et c) de l’Instruction administrative sur le recrutement et l’affectation du personnel recruté localement (« RALS »). Le Tribunal a déterminé que ni l’inclusion d’un représentant des RH/de l’administration ni la diversité en termes de fonction et de sexe n’étaient obligatoires, car les RALS stipulent « chaque fois que possible » et « lorsque cela est possible ».

La candidature du requérant a-t-elle été prise en considération de manière complète et équitable ?

Le Tribunal a examiné le processus de sélection et a conclu que la candidature du requérant avait été prise en considération de manière complète et équitable.

La décision était-elle entachée de partialité ou de facteurs extérieurs ?

Étant donné que la requérante n’a pas fourni de preuves pour étayer son allégation selon laquelle les membres du jury étaient partiaux à son encontre, le Tribunal a jugé que sa demande n’était pas fondée.

À la lumière de ce qui précède, le Tribunal a conclu que la requérante n’avait pas démontré que la décision contestée était illégale. Il s’ensuivait donc que la requérante n’avait droit à aucun recours. La demande a été rejetée dans son intégralité.
 

Décision Contestée ou Jugement Attaqué

Non-sélection au poste G-7 d’Associé principal en gestion des ressources, Lutte contre l’exploitation, les abus et le harcèlement sexuels (« Lutte contre l’EAS et le HS ») à ³Ò±ð²Ôè±¹±ð.

Principe(s) Juridique(s)

Le Tribunal du contentieux administratif a le pouvoir inhérent d’individualiser et de définir la décision administrative contestée par une partie et d’identifier l’objet ou les objets du contrôle juridictionnel (voir Fasanella 2017-UNAT-765, par. 20).

Faire des recommandations en vue d’amendements législatifs constitue un excès de compétence manifeste du Tribunal (voir Latimer 2019-UNAT-901, par. 51).

Le Secrétaire général dispose d’un large pouvoir discrétionnaire en matière de nomination et de promotion. Lorsqu’il examine de telles décisions, il n’appartient pas au Tribunal de substituer sa propre décision à celle de l’Administration (voir Lemonnier 2017-UNAT-762, par. 30-31).

Le rôle du Tribunal se limite à examiner (1) si les procédures prévues par le Statut et le Règlement du personnel ont été suivies ; et (2) si la candidature du fonctionnaire a été prise en considération de manière juste et adéquate (voir Abbassi 2011-UNAT-110, par. 23 ; Majbri 2012-UNAT-200, par. 35 ; Ljungdell 2012-UNAT-265, par. 30).

En matière de sélection et de nomination, il existe une présomption de régularité concernant l’accomplissement des actes officiels (voir Krioutchkov 2021-UNAT-1103, par. 29 ; Rolland 2011-UNAT-122, par. 26). Par conséquent, dans une procédure de recrutement, si l’administration démontre au minimum que la candidature d’un fonctionnaire a été prise en considération de manière complète et équitable, la charge de la preuve incombe alors au candidat, qui doit alors être en mesure de démontrer par des preuves claires et convaincantes qu’il s’est vu refuser une chance équitable de promotion (voir Flavio Mirella 2023-UNAT-1334, par. 61).

La question de savoir si le requérant a été privé de l’équité procédurale doit être tranchée en fonction de la nature de toute irrégularité procédurale et de son impact (voir Sarwar 2017-UNAT-757, par. 87).

L’Administration dispose d’un large pouvoir discrétionnaire pour choisir la meilleure méthode d’évaluation afin de déterminer quels candidats sont les plus qualifiés pour la sélection (voir Recan 2017-UNAT-802, par. 22).

Le simple fait qu’un candidat ne soit pas d’accord avec la méthode d’évaluation et sa note personnelle ne signifie pas que la méthode d’évaluation appliquée par le jury d’entretien était déraisonnable et injuste. Un candidat ne peut pas substituer sa propre méthode d’évaluation à celle de l’Administration (voir Wang 2014-UNAT-454, par. 42).

En l’absence de tout élément de déraisonnabilité flagrante, le Tribunal n’interviendra pas dans ces choix et dans le contenu d’une évaluation (voir Mashayekhi, UNDT/2018/091, par. 35).

Le non-respect des dispositions du répertoire, comme dans le cas présent, n’entraîne normalement pas d’illégalité (voir Sarwar 2017-UNAT-757, para. 87).

Il appartient à une partie qui allègue que des motifs cachés ont entaché une décision de justifier cette allégation par des preuves (voir Ross 2019 UNAT-944, para. 25 ; Morsy 2013-UNAT-298, para. 23).
 

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Rejeté sur le fond

Le Bureau de l'Administration de la Justice (BAJ) a préparé ce résumé de la jurisprudence a titre informatif seulement. Il ne s'agit pas d'un document officiel et il ne faut pas s'y fier comme une interprétation faisant autorité des décisions des Tribunaux. Pour les textes faisant autorité des décisions, veuillez-vous référer au jugement ou à l'ordonnance rendue par le Tribunal respectif. Les Tribunaux sont les seuls organes compétents pour interpréter leurs jugements respectifs, conformément à l'article 12(3) du Statut du Tribunal du Contentieux Administratif des Nations Unies (TCANU) et à l'article 11(3) du Statut du Tribunal d'Appel des Nations Unies (TANU). Toute inexactitude dans cette publication relève seulement la responsabilité du BAJ, qui doit être contacté directement pour toute demande de correction. Pour faire part de vos commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec BAJ à oaj@un.org

Les résumés des jugements étaient généralement préparés en anglais. Ils ont été traduits en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ et sont en cours d'examen pour en vérifier l'exactitude.