Le Tribunal du contentieux administratif était confronté à deux versions inconciliables de l'affaire et il lui fallait donc s'assurer de la crédibilité et de la fiabilité des différents témoins factuels et des probabilités. Cette tâche a été rendue particulièrement difficile pour le Tribunal du contentieux administratif dans la mesure où les témoins concernés n'ont pas présenté leurs dépositions en personne. En l’espèce, les éléments de preuve présentés par le Secrétaire général étaient d’une nature et d’une valeur extrêmement limitées. Le Secrétaire général s’est appuyé exclusivement sur le...
Exploitation et abus sexuels
Les documents au dossier, et en particulier le préavis de licenciement, montrent que le requérant était employé par une société privée. Hormis la déclaration non étayée du requérant dans son formulaire de renseignements personnels lors du dépôt de ses observations, selon laquelle son bureau de travail était le "CCI", il n'y a aucune preuve au dossier montrant qu'il a une relation contractuelle avec l'Organisation des Nations Unies au sens de l'article 3 du Statut du Tribunal. 3 du Statut du Tribunal. En tant que tel, le requérant n'a pas de locus standi devant ce Tribunal.
En outre, si le...
L'UNAT a jugé que le membre du personnel était responsable d'avoir convenu que l'UNDT ne devait entendre aucune preuve directe des témoins en personne, mais devrait décider de l'affaire sur les documents soumis. En tant que tribunal inquisitoire et non uniquement contradictoire, l'UNDT aurait néanmoins pu avoir tenu une audience. L'UNAT a constaté que l'UNDT avait le droit de conclure sur les preuves du plaignant à elle seule que le membre du personnel s'était engagé dans une relation sexuelle avec elle. Leur relation sexuelle était liée à l'emploi et donc transactionnelle. L'UNDT avait le...
L'UNAT a jugé que le Tribunal des différends a raisonné à juste titre qu'en vertu du cadre disciplinaire de l'UNFPA, l'évaluation des faits d'inconduite n'est pas exclusive à l'OAIS, mais que le directeur du Département des ressources humaines (directeur / DHR) doit également analyser les éléments de preuve, et une telle analyse pourrait conduire le DHR à une conclusion différente de celle de l'OAIS. En conséquence, dans ce cas, l'UNAT a constaté que l'administration de l'UNFPA avait l'autorité ou le locus standi pour procéder à un processus disciplinaire même en l'absence d'une conclusion d...
Le tribunal a constaté qu'il y avait de graves échecs dans la permission du demandeur à une procédure régulière au cours de l'enquête. Après l'avoir interviewée en tant que non-sujet, SIU a décidé plus tard qu'elle serait un sujet de l'enquête, mais n'a pas permis alors les droits de la procédure régulière en vertu de l'article 10 de ST / AI / 2017/1. Bien qu'il y ait eu l'injustice procédurale pour le demandeur, l'inefficacité et le manque de rapport de transparence; Il n'y avait pas d'échec de la procédure régulière de la part du décideur, car sa décision a expressément examiné non seulement...
Il était crucial pour le tribunal d'examiner la relation entre le demandeur et la victime présumée de son comportement. Il y avait des preuves claires d'un soutien financier constant au plaignant / victime. La requérante a établi une relation de confiance avec la plaignante / victime. Le lieu où elle a pu compter sur lui pour soutenir et était à l'aise pour le rencontrer en dehors du bureau de campagne du Malawi de l'UNFPA. La victime a été placée dans une position très vulnérable. Les abus de la part du demandeur n'étaient pas un épisode isolé, car le demandeur est également accusé d...
Unat a jugé que l'UNRWA DT n'avait pas commis d'erreur de procédure, par exemple, pour affecter la décision de l'affaire conformément à l'article 2, paragraphe 1, de la loi UNAT. Unat a rejeté l'argument selon lequel le fait que l'appelant n'avait pas reçu les enregistrements de l'audience ou du transcrit a affecté la décision de l'affaire. Unat a soutenu que l'appelant a simplement répété les arguments soulevés avant Unrwa dt. Unat a accepté la conclusion de l'UNRWA DT selon laquelle l'appelant avait amplement l'occasion de répondre aux allégations et de faire des commentaires sur le rapport...
La justification de l'imposition d'une telle mesure administrative extraordinaire en matière d'Alwop concernant l'inconduite sexuelle est double, tout d'abord pour dissuader les membres du personnel de s'engager dans l'exploitation sexuelle et les abus et, deuxièmement, pour protéger les intérêts de l'organisation en confirmant son intégrité et son réputation. Toute décision d'étendre ALWOP doit être raisonnable et proportionnée. Une décision d'étendre ALWOP est une mesure administrative drastique et devrait normalement être de courte durée. Pour déterminer si une prolongation d'Alwop est...
L'affaire a été décidée par un banc de trois juges. La majorité a décidé de rejeter la demande avec un juge dissident. Selon la création des faits de l'affaire, la majorité a conclu que l'intimé avait justifié des preuves claires et convaincantes la base factuelle de la décision contestée. En ce qui concerne l'inconduite, la majorité a soutenu que l'acte de forcer les rapports sexuels, par le requérant sur le plaignant - (c'est-à -dire le viol), équivalait à des abus sexuels sous une forme grave et, en tant que tel, constituait une fausse inconduite prescrite par le règlement 10.1 du personnel...
Unat a considéré un appel du secrétaire général. En ce qui concerne les preuves sur lesquelles la mesure disciplinaire était fondée, Unat a jugé que UNTT n'avait pas apprécié le fait que les femmes qui avaient été exploitées sexuellement ou maltraitées venaient d'un milieu culturel très sensible et étaient socialement vulnérables. Unat a jugé que UNDT n'avait pas examiné le fait que le membre du personnel, en tant qu'officier responsable de la sécurité de Minurso, avait un devoir de diligence particulier envers les femmes et les enfants, conformément à l'article 7 de ST / SGB / 1999/13. Unat a...