Au Sénégal, des familles d’éleveurs pastoraux se dirigent vers le nord pendant la saison humide. La coexistence pacifique avec les habitants des zones traversées est essentielle pour apaiser les tensions autour de la pénurie de ressources en eau. La FAO a aidé l’Association internationale de développement (AID), qui fait partie du groupe de la Banque mondiale, et les gouvernements du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et du Sénégal à élaborer et à mettre en œuvre le projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel. Ce projet a permis aux pasteurs de bénéficier d’un meilleur accès à des moyens de production, à des services et à des marchés essentiels le long des principaux axes de transhumance. Il a désormais pour objectif d’améliorer la résilience des éleveurs pastoraux et des agropastoraux au Sahel.
Eau
L'eau devrait être gérée comme un bien commun accessible à tous, plutôt que comme une marchandise, déclare le . Pedro Arrojo-Agudo plaide pour une approche de la gestion de l'eau fondée sur les droits humains, estimant que l'accès à l'eau ne doit pas dépendre de la capacité de chacun à en payer le prix. Il souligne le rôle crucial de l'eau dans la cohésion sociale et définit trois priorités pour l'utilisation de l'eau : « L'eau pour la vie », essentielle à la dignité humaine ; « l'eau et ses fonctions d'intérêt général », vitale pour la société ; et « l’eau pour le développement économique », utilisée pour les activités productives. Son propose des recommandations pour la gestion de l'eau en tant que bien commun, y compris des stratégies de non- dégradation, de restauration des écosystèmes pollués, de recouvrement des coûts et de rentabilité.
La côte ouest du Yémen est confrontée à une grave crise de l'eau, aggravée par le conflit et le changement climatique. L'Organisation internationale pour les migrations apporte une aide vitale, garantissant l’accès à l’eau potable.
Les peuples autochtones du Paraguay comptent parmi les personnes les plus vulnérables et marginalisées du monde. L'UNOPS les aide à surmonter le défi quotidien de l'accès à l'eau potable pour améliorer leur qualité de vie.
Depuis ces 13 dernières années, le conflit fait rage au nord-ouest de la Syrie, laissant des cicatrices aussi bien sur la terre que sur ses habitants. La crise de la pénurie d’eau y a atteint un point de rupture, aggravé par les séismes. Le camp de Mustafa, comme de nombreux autres, est confronté à des pénuries d’eau prolongées en raison des dégâts subis par un réservoir d’eau surélevé essentiel pendant les séismes. Mais malgré le désespoir, ils sont restés confiants. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), par l’intermédiaire de son partenaire à Idleb, au nord-ouest de la Syrie, a réussi à reconstruire trois réservoirs surélevés, rétablissant ainsi l’accès à l’eau potable pour plus de 67 500 communautés touchées par le séisme.
La pénurie d'eau exacerbe les conflits dans le monde, mais les initiatives de gestion durable, telles que les projets soutenus par le FIDA en Mongolie et en Colombie, montrent comment un accès équitable à l'eau peut favoriser la paix et la prospérité.
Les femmes et les filles ont été particulièrement affectées par les inondations dévastatrices qui ont frappé le Pakistan en 2022. Nisha, une fillette de sept ans, a dû marcher plusieurs kilomètres chaque jour pendant des mois pour accéder à de l'eau potable. Sampa, une veuve de 55 ans, est tombée malade après avoir bu de l'eau contaminée pendant les inondations. Ayant la responsabilité de s'occuper de son enfant de dix ans, elle s'est efforcée d'aller chercher de l'eau tous les jours sous une chaleur accablante. Les efforts de l'OIM pour construire des latrines, des stations de lavage des mains et des pompes manuelles dans les villages de Nisha et Sampa ont apporté un soulagement et amélioré l'accès à l'eau potable et aux services d'hygiène.
L’accès à l’eau peut être entravé par les conflits, mais peut également les provoquer. La rareté croissante de l’eau et les effets du changement climatique ne font qu’augmenter le risque de conflit. Dans ce contexte, la gestion efficace et durable des ressources en eau est cruciale si l’on veut réduire la concurrence et contribuer à la paix locale, et commence par la surveillance des ressources en eau. Grâce aux satellites qui tournent autour de la Terre et collectent chaque jour de grandes quantités de données, y compris sur l’eau, la télédétection joue un rôle central s’agissant de combler le manque de données dans les zones difficiles d’accès.
En plein conflit au Yémen, des projets d'approvisionnement en eau menés par les communautés revitalisent celles-ci et leur fournissent un accès essentiel à l'eau potable, transformant ainsi des vies et réduisant le fardeau pour des millions de personnes.
Le pouvoir de la gouvernance: un processus participatif a rendu un aquifère plus durable au Maroc
La plaine de Berrechid au Maroc a connu une intensification désordonnée de l’irrigation au cours des deux dernières décennies.
Des centaines de Roms vivant dans des établissements informels en Serbie ont désormais accès à de l’eau potable grâce au tout premier exercice complet de cartographie des données du pays. Cette initiative novatrice, lancée par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme au début de la pandémie de COVID-19, a mis au jour des réalités stupéfiantes : plus de 30 000 Roms avaient un accès limité voire inexistant à l’eau potable, plus de la moitié d’entre eux vivaient sans services d’égouts et quelque 24 000 personnes avaient peu, voire aucun accès à l’électricité. Représentant près de 2 % de la population serbe, la communauté rom est également confrontée à des taux élevés de chômage, de pauvreté et de discrimination, souvent exacerbés par un phénomène de sous-déclaration en raison de la stigmatisation dont cette communauté fait l’objet.
Les habitants de Ta'iz, au Yémen, sont confrontés à d'immenses difficultés d'accès à l'eau potable, une lutte atténuée par l'installation d'une pompe de puits à énergie solaire par l'OIM.
D’après les dernières estimations de l’UNICEF, les enfants récemment déplacés dans le sud de la bande de Gaza ne disposent que de 1,5 à 2 litres d’eau par jour pour survivre, une quantité bien inférieure aux recommandations relatives aux minimums vitaux. Les conséquences de cette situation sur les enfants sont particulièrement dramatiques, ceux-ci étant davantage exposés à la déshydratation, à la diarrhée, aux maladies et à la malnutrition, autant de facteurs qui, en se conjuguant, menacent leur survie.
Les Nations Unies ont célébré samedi 13 mai la Journée mondiale des oiseaux migrateurs. L'eau et son importance pour les oiseaux migrateurs - ainsi que les menaces croissantes qui pèsent sur la qualité et la quantité de l'eau – ont été cette année au cœur de la Journée.