Si l'on peut soutenir que la modification de l'intitulé d'un poste peut avoir le même effet que sa suppression, les deux actions ne sont pas synonymes dans le cadre juridique du HCR. Étant donné que la "cessation/abolition d'un poste" et la "modification de l'intitulé d'un poste" sont prévues séparément dans le nouveau cadre d'allocation des ressources du HCR (UNHCR/AI/2019/7/Rev.1), il s'ensuit qu'elles sont indépendantes l'une de l'autre. En effet, la disposition susmentionnée comporte un libellé explicatif indiquant que la "suppression d'un poste" est "la même chose que la suppression d'un...
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La question qui se pose en l'espèce est de savoir si le requérant a un intérêt légitime à maintenir la procédure judiciaire en cours.
Les preuves au dossier montrent que le défendeur a annulé la décision contestée le 23 mars 2023. La requérante l'a reconnu dans sa duplique mais considère que ses griefs ne sont pas résolus parce qu'elle "a également demandé que de nouvelles affectations soient envisagées et que la lettre du 3 août 2022 soit réémise".
Cependant, la lettre du 23 mars 2023, qui annule clairement la décision contestée, équivaut à une réémission de la lettre du 3 août 2022.
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La question de savoir si le demandeur s'est vu promettre un renouvellement
La déclaration verbale générale faite par le CITO/ASG en mars 2022 ne pouvait constituer une promesse expresse de renouveler l’engagement de durée déterminée du Requérant. Il lui manquait les éléments essentiels d'une offre de renouvellement appropriée et concrète, tels que la durée de la prolongation et le nom de la personne nommée. La jurisprudence exige en outre qu'une promesse de renouvellement d'un engagement de durée déterminée soit faite par écrit (voir Kellie, par. 44). Contrairement à ce que suggère la...
En l'espèce, le Tribunal a estimé que la requête n'était pas recevable ratione personae parce qu'à la date de son dépôt, le requérant n'était pas membre du personnel et que la décision contestée n'enfreignait pas les conditions de son ancien engagement auprès de l'UNOPS.
En outre, l'UNOPS et l'UNGSC sont deux entités différentes du système des Nations Unies. Si le requérant était un ancien membre du personnel de l'UNOPS, il n'avait pas de relation de travail avec l'UNGSC. Il était un candidat externe qui n'avait pas qualité pour contester la décision de ne pas le sélectionner pour le poste...
Le caractère obligatoire de l'enseignement, quel que soit le niveau, ne fait pas partie des conditions d'éligibilité à l'allocation scolaire. Le facteur déterminant est le caractère obligatoire du début de l'enseignement primaire formel. Le paragraphe 4.2(d) prévoit une exception uniquement si le début de l'enseignement primaire formel est requis par la loi. En d'autres termes, il crée une exception à la définition du "niveau primaire" basée sur l'âge de cinq ans, énoncée au paragraphe 4.2(c). Le niveau minimum légal d'éducation pour l'éligibilité à l'aide à l'éducation reste le niveau...
Étant donné que la requérante a opté pour le paiement de la prime de rapatriement au taux de dépendance, deux options s'offraient à son mari :
a. Demander une prime de rapatriement au taux simple pour la période de service postérieure à la cessation de service de la requérante jusqu'à la date de sa cessation de service ; ou
b. Si elle a droit à un taux pour personnes à charge, de demander ce taux pour toute la période de service ouvrant droit à la prime, moins le montant de la prime versée à la requérante.
Les preuves au dossier montrent que le mari de la requérante a servi...
La requérante affirme que l'évaluation préliminaire de sa plainte était erronée, car elle ne prenait pas en compte la totalité des preuves, et que l'OIAI était partial et appliquait une norme illusoire au niveau de gravité impliqué dans le harcèlement et l'abus d'autorité allégués.
Cependant, malgré le nombre d'allégations faites par le requérant, le Tribunal note qu'aucune preuve n'a été fournie pour étayer la conclusion que la décision contestée est illégale, déraisonnable ou inappropriée, ni que l'évaluation préliminaire était erronée.
Au contraire, il est clair que le Bureau de l...
Le requérant ne conteste pas le fait qu'il a pris connaissance de la décision attaquée au plus tard le 31 décembre 2021, lorsqu'il a cessé ses fonctions, et qu'il a demandé l'évaluation par la direction de la décision attaquée le 15 avril 2023, soit plus d'un an après le délai légal.
Pour justifier l'introduction tardive de sa demande de contrôle hiérarchique, le requérant invoque son état de santé. Le Tribunal n'est cependant pas compétent pour "suspendre ou supprimer les délais de contrôle hiérarchique" (art. 8.3 de son Statut).
Par conséquent, le Tribunal a estimé que la demande de...
Le Tribunal est saisi d'une requête dans laquelle une fonctionnaire conteste la résiliation de son engagement permanent et sa cessation de service en raison de performances insatisfaisantes. Les éléments de preuve montrent que la performance de la requérante a été jugée « partiellement conforme aux attentes » ou « ne répond pas aux attentes en matière de performance » depuis 2015, à l’exception d’un cycle au cours duquel elle a « pleinement satisfait » aux attentes. Le requérant n’a réfuté qu’une seule de ces évaluations de performance, qui a toutefois été confirmée par le jury de réfutation...
La requérante a commis une erreur en estimant que le BSCI ne faisait pas partie de l'Administration et que sa décision ne constituait pas une décision administrative définitive susceptible d'être contestée. En effet, le BSCI fait partie du Secrétariat. Il « opère sous l’autorité » du Secrétaire général, tout en conservant son « indépendance » opérationnelle. En conséquence, les décisions prises par le BSCI peuvent constituer, en fait, une décision administrative définitive.
Le fait que le requérant ait présenté deux rapports, l'un au BSCI et l'autre à l'Administration, n'obligeait aucune...