2017-UNAT-797, Benamar
Unat a rejeté la demande de l'appelant pour une audience orale au motif qu'elle ne serait ni nécessaire ni utile car les faits pertinents étaient clairs, le témoin a déjà été entendu par undt (par conférence audio) tel que vérifié par unat, le contexte inhabituel de l'affaire a été insuffisant pour indiquer que tout fait ou problème pourrait être affiné par des témoignages spécifiques et cela n'aiderait pas à unis à l'élimination rapide et équitable de l'affaire. Sur la requête de l'appelant pour des audiences supplémentaires, Unat a jugé que les documents contenaient des arguments déjà soumis, bien que formulés différemment, et aucune circonstance exceptionnelle n'existait et a rejeté la requête. Unat a soutenu qu'il n'y avait aucune erreur dans la conclusion de l'UNDT que les faits constituaient une faute et que la sanction était proportionnée. Notant que la décision des tribunaux nationaux doit être obéi et qu'il n'y avait aucune preuve que l'enfant serait en danger ou sous réserve de violence avec sa mère, unat a jugé que aux fins de l'appel administratif devant lui, la peur de la récidive de la violence était sans fondement car il n'y avait aucune preuve d'une violation du principe des meilleurs intérêts de l'enfant. Unat a jugé que UNDT ne s'est pas trompé en concluant que le refus de l'appelant de se conformer à l'ordonnance du tribunal national, son incapacité à informer l'organisation de son changement de statut et à coopérer dans l'enquête constituait des violations des règles du personnel 1.2 (b), 1.2 ( c), 1.5 (a) et les règlements du personnel 1.1 (f) et 1.2 (r). Unat a convenu avec UNDT que les faits présumés sur les préjugés, l'inefficacité et l'insuffisance du système national de justice au Burkina Faso n'étaient pas pertinents concernant la compétence du système judiciaire interne des Nations Unies. UNAT a précisé que le système de justice interne de l’ONU n’a pas compétence sur les affaires civiles concernant la vie privée ou personnelle de ses membres du personnel. Sur les défis de l'appelant à l'exactitude de la procédure pendant la phase d'enquête préliminaire lorsqu'il n'a pas été en mesure d'examiner ou de contre-interroger les témoins qui ont été entendus, non précisé été initié. Unat a jugé que UNDT était correctement géré l'affaire, car aucune erreur de droit ou de fait conduisant à une décision manifestement déraisonnable n'a été établie. UNAT a rejeté l'appel et a confirmé le jugement de l'UND.
Le requérant a contesté la décision de lui imposer trois mesures disciplinaires pour ne pas se conformer à ses obligations légales privées entourant la garde de son enfant. Undt a rejeté la demande dans son intégralité, jugeant la décision légale.
Bien que la décision d'un tribunal national puisse faire l'objet de critiques, elle doit être respectée si et dans la mesure où elle est exécutoire. Le système de justice interne de l’organisation n’a pas compétence sur les affaires civiles concernant la vie privée ou personnelle de ses membres du personnel, encore moins pour reconsidérer ou ignorer une décision judiciaire par un tribunal national, qui est immédiatement exécutoire, bien qu’à l’appel.