2012-UNAT-272, Abubakr
Unat a considéré les appels par le secrétaire général et par M. Abubakr. En ce qui concerne l’appel du Secrétaire général, Unat a convenu avec UNDT que l’administration n’avait pas abordé la plainte de M. Abubakr de harcèlement et de discrimination avec la diligence raisonnable requise. Unat a jugé que UNDT n'avait pas commis une erreur de droit et de fait en choisissant de ne pas reconnaître, en aucun cas significatif, la majorité des actions invoquées par le Secrétaire général pour répondre aux plaintes de M. Abubakr. Unat a jugé que, en vertu des travaux «dysfonctionnels» du panel sur la discrimination et d'autres griefs (PDOG), M. Abubakr a été laissé dépourvu de tout processus approprié par lequel ses revendications de harcèlement et de discrimination pouvaient être traitées. UNAT a rejeté les plaidoyers du Secrétaire général que la conclusion de UNDT selon laquelle la situation difficile de M. Abubakr méritait une compensation était erronée en droit et en fait. Unat a jugé que ce que M. Abubakr était rémunéré dans le jugement de l'UNDT était le préjudice qui lui avait été causé par le fait qu'il a été privé, en raison de la violation de ses droits d'emploi, de la procédure légale statutaire dont il aurait dû bénéficier, Comme prévu par ST / AI / 308 / REV. 1. Unat a jugé que, bien qu’il n’ait pas été persuadé que les preuves médicales expertes produites pourraient aider le juge UNDT, cela confirmerait néanmoins la décision de l’UND selon laquelle la situation difficile de M. Abubakr méritait une sentence compensatoire. Unat a toutefois jugé que Undt a commis une erreur quelque peu du côté généreux dans la comparaison des privations de la procédure régulière subies par M. Abubakr à ceux de l'affaire du demandeur (jugement n ° UNT / 2010/148). Unat a réduit la rémunération attribuée à 25 000 USD. En ce qui concerne l'appel de M. Abubakr, Unat a jugé que les questions supplémentaires soulevées par M. Abubakr ont étendu la portée de l'affaire bien au-delà des parties précédemment convenues. Unat a jugé qu'aucune des questions n'était capable d'être plaidé car aucun examen administratif n'avait été demandé à ce sujet. UNAT a confirmé la conclusion de l'UNDT selon laquelle M. Abubakr n'avait pas établi qu'il avait subi une perte économique réelle justifiant une compensation en raison des irrégularités du PDOG. L'appel de M. Abubakr a été rejeté dans son intégralité. Unis a confirmé l’appel du Secrétaire général en ce qui concerne l’attribution de la rémunération monétaire de l’UND, qui a été réduite à 25 000 USD.
M. Abubakr a contesté l'échec de l'organisation à répondre à sa plainte de harcèlement et de discrimination demandant une indemnisation. UNDT a constaté que l'organisation n'avait pas réussi à résoudre correctement la plainte de M. Abubakr en matière de harcèlement et de discrimination et, par conséquent, a violé son contrat. UNDT a attribué à M. Abubakr 40 000 USD en compensation de la détresse émotionnelle causée par ces échecs mais a rejeté la demande de rémunération pour la perte économique réelle.
UNDT est investi du pouvoir statutaire de déterminer, dans les circonstances de chaque cas, le recours qu'il juge approprié de rectifier le mal subi par le membre du personnel dont les droits ont été violés.