Après avoir vécu en marge de la société pendant la majeure partie de leur vie, près de 220 000 personnes se sont vu accorder la nationalité par les États d'Asie centrale au cours de la dernière décennie.
HCR
Deepti Gurung : lauréate pour l'Asie de la distinction Nansen pour les réfugiés 2024
Odette et sa famille, après avoir dû fuir les violences dans le territoire de Masisi, ont trouvé la force de survivre grâce à de petites entreprises dans le site de déplacement de Lushagala, au Nord-Kivu en RDC.
Maïmouna Ba : lauréate pour l'Afrique de la distinction Nansen pour les réfugiés 2024
Alors que la crise que traverse le Burkina Faso a forcé des milliers d'enfants à fuir leur foyer pour trouver refuge dans sa ville natale, Maimouna Ba a rallié la communauté pour leur apporter soutien et éducation.
Secarlos Martínez (à gauche), pêcheur dans la baie de Turbo, dans le nord de la Colombie, a été témoin de la disparition de la mangrove et des poissons qui s'y reproduisaient, une situation qui s’est aggravée avec les changements climatiques et qui a eu un impact considérable sur ses moyens de su
Alors qu'Abdoulaye s'effondre sous un arbre du désert, ses priorités changent lorsqu'il rencontre des voisins fuyant aussi leur village. Ils avaient trouvé deux jeunes enfants dont la mère avait été tuée et dont le père avait disparu. Abdoulaye, déterminé à ne pas laisser les enfants terrifiés derrière lui, les a accueillis et a poursuivi sa fuite avec sa femme, Hawaye. Après le déclenchement du conflit au Soudan en avril 2023, Abdoulaye et Hawaye ont envoyé trois enfants en sécurité au Tchad. À leur arrivée au camp de réfugiés d'Arkoum, dans l'est du Tchad, ils ont retrouvé leurs enfants, qui ont accueilli leurs nouveaux frères et sœurs à bras ouverts. Aujourd'hui, Abdoulaye et Hawaye bénéficient d'un programme visant les familles d'accueil géré par le Service jésuite des réfugiés, avec le soutien du , qui comprend huit autres familles de réfugiés à Arkoum et 55 dans la région d'Hadjer Hadid.
Distinction Nansen pour les réfugiés : Mention honorable pour le peuple moldave
Le regroupement familial des réfugiés
Lorsqu'elles sont contraintes de fuir, les familles de réfugiés peuvent être déchirées et rester séparées pendant des années.
Grâce à un projet mené par le HCDH, Liubov (à gauche dans la photo ci-dessus), une femme ukrainienne diabétique, et des centaines d’autres réfugiés ukrainiens marginalisés bénéficient d’un meilleur accès aux services d
Esneda Saavedra appartient au peuple autochtone Yukpa, qui vit depuis des siècles dans la Serranía del Perijá, une chaîne de montagnes qui s'étend sur la frontière entre la Colombie et le Venezuela. Mais depuis quelques décennies, les conflits, les déplacements forcés, l'exploitation des ressources naturelles et le changement climatique menacent leur mode de vie. Née dans la réserve de Sokorpa en Colombie, Esneda a été formée au militantisme dès son plus jeune âge par sa mère, cheffe traditionnelle Yukpa. « Je suis née pour défendre notre terre et notre peuple. » Depuis l'époque coloniale, la violence a forcé à plusieurs reprises les Yukpa à fuir leur territoire. Alors qu'elle n'avait que huit ans, le père d'Esneda a été assassiné par des groupes armés qui exploitait leur territoire ancestral et elle a elle-même fait l'objet de menaces pour avoir défendu sa communauté.
Réfugiés : voies d’admission grâce à l’emploi
Sœur Rosita Milesi
Sœur Rosita Milesi est la lauréate mondiale de la distinction Nansen pour les réfugiés 2024, ayant consacré sa vie à aider les personnes contraintes de fuir leur pays et cherchant refuge au Brésil. Découvrez son histoire !
Cadette d’une famille de 12 enfants, Maimouna Ba est née et a grandi à Dori, petite ville située dans la vaste région aride et isolée du Sahel, à six heures de route de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Animée par une compassion innée et forte des valeurs de solidarité et de partage qu'elle cultive depuis l'enfance, Maimouna tend naturellement la main aux enfants déplacés qu'elle voit arriver par vagues successives à Dori, fuyant leurs régions d'origine pour échapper à la violence des groupes armés. « Je crois que l'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde », souligne-t-elle.
Environ 1,2 million de personnes ont dû fuir leur foyer à Beyrouth, la capitale libanaise qui a récemment été marquée par des frappes aériennes meurtrières. Certains trouvent refuge dans des écoles, comme l’école du quartier de Bourj Hammoud qui abrite désormais 1200 familles déplacées.