Yiech Pur Biel a été forcé de fuir le conflit au Soudan du Sud en 2005, et il s’est rendu seul, alors âgé de 10 ans, au camp de réfugiés de Kakuma au Kenya. Il s’est entraîné au camp de Tegla Loroupe à Nairobi, et a commencé à courir en compétition en 2015, avant de faire partie de la première équipe olympique d’athlètes réfugiés aux Jeux olympiques de Rio 2016. Dans son nouveau rôle en tant qu’Ambassadeur de bonne volonté, Yiech Pur Biel continuera à défendre les droits des personnes déracinées tout en poursuivant son entraînement pour faire partie de l'équipe olympique des athlètes réfugiés à Tokyo en 2021.
Personnes déplacées et réfugiés
Saidul Karim passe ses journées à aller d’abri en abri sur les chemins boueux qui sillonnent le site de réfugiés de Kutupalong au Bangladesh. Les familles qui lui ouvrent leurs portes le connaissent bien. Il leur rend visite toutes les deux semaines depuis qu’il a commencé à travailler bénévolement comme agent de santé communautaire peu après avoir fui le Myanmar en 2017.
Une nouvelle procédure de détermination de l’apatridie en Ukraine accorde aux personnes dépourvues de documents d’identité le droit de travailler, d’étudier et d’accéder aux soins de santé. Rédigée par la Commission parlementaire pour les droits de l’homme, avec la contribution d’experts de la présidence, de la société civile et du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, cette loi permettra aux personnes dépourvues de nationalité, comme Anna, de demander à être reconnues en tant qu’apatrides et d’obtenir un permis de séjour temporaire, valable un an.
Le HCR a invité les jeunes à exprimer de façon artistique leur solidarité avec les réfugiés durant la pandémie. L'Agence a reçu 2 000 dessins venus de 100 pays et leur a donné vie.
Aujourd’hui, Salwa Atoo, 37 ans, mère de sept enfants, aux yeux brillants et à l’attitude pragmatique, est considérée comme la médiatrice incontournable du quartier. Neuf ans après l’indépendance du Soudan du Sud, sept ans après le début d’une guerre civile sanglante et deux ans après que les parties au conflit ont signé un accord de paix, il reste beaucoup à faire dans le plus jeune pays du monde pour assurer un avenir sûr et stable à sa population.
Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est alarmé par le nombre croissant de violentes attaques menées par des groupes armés contre des civils déplacés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Elle demande aux autorités de renforcer la présence policière et des forces armées, avec l’appui de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) pour améliorer la sécurité et traduire les responsables en justice.
Netflix diffuse Stateless, une nouvelle série poignante co-créée et produite par l’actrice, réalisatrice et ambassadrice de bonne volonté de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, Cate Blanchett.
La fermeture des aéroports a suspendu la réinstallation de Wafaa et des siens, mais elle espère qu’ils pourront quitter le Liban une fois la crise passée et que son fils adolescent pourra cesser de travailler.
Contraints de rentrer chez eux après avoir perdu leur travail suite à la pandémie de COVID-19, des dizaines de millions de travailleurs migrants sont désormais confrontés au chômage et à la pauvreté dans leurs pays d’origine, avertit l’Organisation internationale du Travail (OIT).
L’immigration a fait l’objet d’intenses débats politiques ces dernières années. Certes, la plupart des personnes ont une bonne perception des immigrants, mais il existe des idées fausses et des préoccupations. Par exemple, d’aucuns pensent que les immigrants constituent un fardeau pour l’économie. Une étude du Fonds monétaire international (FMI), examine les retombées économiques de l’immigration sur les pays d’accueil et constate qu’en général, l’immigration améliore leur croissance économique et leur productivité.
Le graphiste ivoirien O’Plérou (22 ans) avait fait la une des médias avec ses 365 émojis pour changer les idées reçues sur l’Afrique. Il vient d’orienter son travail créatif sur la question des réfugiés.
Des réfugiés et leurs hôtes s’affairent ensemble à planter un million d’arbres, dans le cadre d’une vaste campagne de reboisement dans l’État du Nil blanc, au Soudan. Le projet a débuté en 2017 et il est situé dans une zone semi-aride, qui a été déboisée en grande partie pour le bois de chauffage et les matériaux de construction, explique l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Alors que l’Amérique latine devient le nouveau foyer épidémique de la pandémie de COVID-19, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s'inquiète de la détérioration des conditions de vie des Vénézuéliens déracinés au sud du continent. Le HCR craint que leur situation ne s’aggrave encore à l’arrivée de l’hiver, lors de la baisse des températures en Argentine, en Bolivie, au Chili, au Paraguay, au Pérou et en Uruguay. Ces pays accueillent plus de 1,5 million de Vénézuéliens.
La mise en place du confinement en raison de la crise de COVID-19 a fait payer un lourd tribut aux réfugiés, dont beaucoup avaient déjà du mal à joindre les deux bouts dans l’économie informelle avant l’arrivée de la pandémie. Aujourd’hui, de nombreux réfugiés en milieu urbain disent ne pas avoir les moyens de payer la nourriture et le loyer. Dans certains endroits, ils ont mobilisé des ressources pour aider les plus vulnérables d’entre eux.
La pandémie de COVID-19 suscite un élan de solidarité entre les nations et les communautés. Elle s’accompagne aussi d’un déferlement de haine et de xénophobie, alimenté par la rumeur et la désinformation sur le coronavirus. Face à ce poison qui entrave la jouissance des droits humains, freine le développement durable et menace la paix et la sécurité internationales, les Nations Unies prônent l’action à tous les niveaux de la société. « Nous devons agir maintenant pour renforcer l’immunité de nos sociétés face au virus de la haine », a plaidé le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.