Plus de 500 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans (soit près de 8 sur 10) ont été enregistrés à la naissance au cours des cinq dernières années, signe d’une nette progression mondiale des démarches permettant d’obtenir une identité juridique, selon un nouveau rapport de l’UNICEF qui souligne cependant que 150 millions d’enfants de moins de 5 ans (soit environ 2 sur 10) n’ont pas été déclarés et demeurent invisibles pour les systèmes gouvernementaux. « L’enregistrement des naissances garantit la reconnaissance juridique immédiate des enfants, posant ainsi les fondements nécessaires à leur protection contre les mauvais traitements et l’exploitation, ainsi qu’à l’accès aux services essentiels tels que la vaccination, les soins de santé et l’éducation », explique Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF.
Enfants
Pour Priya, 17 ans, et Rani*, 18 ans, la journée commence typiquement tôt le matin. Comme beaucoup d’enfants et de jeunes vivant à Kolkata, en Inde, les deux amies se réveillent au son des rues animées et se préparent pour la journée. Elles rangent leurs affaires de couchage et enlèvent les bâches en plastique qu’elles ont accrochées la veille pour les protéger de la pluie. Malgré les difficultés auxquelles sont confrontés les enfants de la rue, Priya et Rani fréquentent des écoles privées, financées par leurs familles et une ONG qui les soutient. Elles partagent leur éducation avec leurs amis qui n'ont pas accès à l'école. Le Child in Need Institute leur a donné les moyens de devenir des modèles dans leur communauté et des défenseuses des droits des enfants.
La Journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire met en lumière les efforts déployés à l'échelle mondiale pour lutter contre la violence scolaire et le harcèlement en ligne.
La Journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire met en lumière les efforts déployés à l'échelle mondiale pour lutter contre la violence scolaire et le harcèlement en ligne.
Un nouveau variant de la variole simienne (mpox), une maladie infectieuse, se propage actuellement et met les enfants en danger.
La crise éducative en Ჹïپ
Alors que les taux de scolarisation étaient déjà bas avant la dernière escalade de violence en Ჹïپ, les fermetures d’écoles et les déplacements de masse privent des milliers d’enfants de leur opportunité d’apprendre.
Au Niger, le centre pour les victimes de la traite, ouvert en juillet 2019 et géré par l'Agence nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants (ANLTP) avec le soutien de l'OIM, est devenu un sanctuaire pour les survivants comme Zara. Ici, ils bénéficient d'une protection, d'une assistance et d'une chance de réintégrer leur communauté. Dès son arrivée, chaque personne est enregistrée et soumise à un entretien visant à identifier ses besoins spécifiques. Les travailleurs sociaux, très investis, veillent à ce que les services vitaux, y compris l'assistance médicale et juridique, soient fournis, ne négligeant aucun aspect de la guérison et du rétablissement. Les enfants représentent près de 60 % de la population du centre, où ils trouvent un refuge et une chance de guérir avant de retrouver leur famille.
Tous les deux jours en moyenne, un enfant palestinien est tué en Cisjordanie, notamment à Jérusalem-Est, depuis octobre 2023, soit un nombre de victimes près de trois fois et demie supérieur au bilan des neuf mois précédents.
Des données publiées aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF révèlent une stagnation de la couverture vaccinale infantile dans le monde en 2023, ce qui signifie que 2,7 millions d’enfants supplémentaires ont été privés d’une partie ou de la totalité des vaccins dont ils avaient besoin par rapport aux niveaux prépandémie de 2019. Plus de la moitié des enfants non vaccinés vivent dans l’un des 31 pays en situation de fragilité, de conflit ou de vulnérabilité, où les enfants sont particulièrement exposés aux maladies évitables en raison des perturbations subies par les services de sécurité, de nutrition et de santé et du manque d’accès à ces derniers. Ces tendances reflètent les défis actuels découlant des perturbations des services de soins de santé, des problèmes logistiques, de la réticence à la vaccination et des inégalités d’accès aux services.
Alors que les violences perpétrées par les groupes armés se poursuivent en Ჹïپ, le nombre de déplacements d’enfants à l’intérieur du pays a augmenté de 60 % depuis le mois de mars, soit un rythme équivalent à un enfant déplacé chaque minute. « Les enfants en Ჹïپ continuent de faire face à une multitude de dangers, notamment à des violences terribles et à des niveaux critiques de déplacement », déplore Catherine Russell, Directrice générale de l’. 90 % de la population d’Ჹïپ vit en situation de pauvreté et trois millions d’enfants ont besoin d’une aide humanitaire ; cette nouvelle vague de personnes déplacées à l’intérieur du pays se retrouve de surcroît confrontée à une saison de cyclones qualifiée d’« hyperactive » par le Centre national des opérations d’urgence. « Les enfants ne doivent pas payer de leur vie et de leur avenir une crise générée par les adultes. »
Si, à première vue, le jeu semble ne consister qu’à s’amuser, il représente bien plus pour les bébés et les tout-petits. Il permet en effet d’apprendre et d’acquérir des compétences essentielles de la vie courante – de la résolution de problèmes à l’expression d’idées – et de renforcer les liens existant. L'UNICEF s'est associé à la pour étudier la manière dont la science peut vous aider à faire grandir et progresser votre enfant durant vos interactions ludiques.
Yabao Oumarou travaille dans une coopérative agricole en Côte d'Ivoire. Fils d'un planteur, il a récemment participé à une session de formation de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur le travail des enfants, la santé et la sécurité, et le bien-être en général. L'objectif de la formation a changé sa perception du travail des enfants et il est désormais convaincu que si tout le monde bénéficiait de ces conseils, le travail serait plus facile, plus sûr et plus productif. « Nous sensibilisons aux droits des enfants. La place d’un enfant est à l’école. », a-t-il déclaré après la formation.
Depuis 2000, le monde a progressé régulièrement dans la lutte contre le travail des enfants. Mais ces dernières années, les conflits, les crises et la pandémie de COVID-19 ont plongé plus de familles dans la pauvreté – et astreint des millions d’enfants supplémentaires au travail des enfants. Près d’un enfant sur dix dans le monde est aujourd'hui en situation de travail des enfants. Il y a 25 ans, la était adoptée et a depuis été universellement ratifiée. Mais le nombre d’enfants dont la santé, la sécurité et la capacité future à s’épanouir en tant qu’adultes sont mises en péril par le travail des enfants est alarmant et rappelle que l’ambition exprimée par cette convention est loin d’être une réalité. Beaucoup reste à faire – mais l’expérience des 25 dernières années montre qu’un monde sans travail des enfants est possible. À l'occasion de cette Journée mondiale contre le travail des enfants, respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants !
De quelle manière les changements climatiques affectent-ils les enfants ?
IMAGINE : comment l'UNICEF aide les enfants déplacés dans le sud du Liban
Dans le sud du Liban, la situation sécuritaire s’est dégradée et a forcé plus de 100 000 personnes, dont 40 000 enfants, à se déplacer dans des camps provisoires, aux conditions extrêmement précaires. Découvrez les actions menées par l'UNICEF sur le terrain.