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Droits de l'Homme

L’organisation d’associations de recherche de personnes disparues au Mexique a connu une croissance exponentielle au cours des 15 dernières années. Les registres officiels du Mexique indiquent que 115 000 personnes sont actuellement portées disparues. La plus forte concentration de disparitions s’est produite entre 2006 et aujourd’hui, ce qui coïncide avec le début de la « guerre contre la drogue ». Selon le HCDH, plusieurs défis se posent, notamment l’impunité généralisée, l’insuffisance des capacités institutionnelles pour rechercher les personnes, la coordination et la collaboration institutionnelles limitées, l’insécurité et les risques encourus par les défenseurs des droits humains, y compris les chercheurs, ainsi que la crise médico-légale. C’est dans ce contexte que le bureau du HCDH au Mexique œuvre pour promouvoir la lutte contre la disparition des personnes, notamment par l’accompagnement des victimes, des proches et des associations, l’offre de conseils techniques aux autorités et aux institutions de l’État, l’aide aux organisations de la société civile, le soutien à la mise en œuvre des recommandations internationales et l’amélioration de la visibilité, de la diffusion et de la sensibilisation à ce problème.

 

Il reste encore beaucoup à faire pour assurer le succès de la Mission multinationale de soutien à la sécurité qui a été déployée en Haïti pour aider la police nationale à lutter contre le niveau de violence extrême et chronique qui règne dans la capitale Port-au-Prince et ses alentours.
C’est ce qu’a affirmé Bob Rae, le Représentant permanent du Canada auprès des Nations Unies et Président du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et de son groupe consultatif sur ce pays des Caraïbes, de retour d’une visite de terrain dans le pays. Écoutez son témoignage dans .

Le Conseil des droits de l'homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies, composé de 47 États qui ont la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme autour du globe. Il tiendra sa 57e session ordinaire à Genève du 9 septembre au 11 octobre prochains. Durant ces cinq semaines de session, le Conseil examinera plus de 80 rapports présentés par le 𳦰éٲ des Nations Unies et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, par des experts des droits de l'homme et par d’autres organes d’enquête concernant de nombreux thèmes et intéressant la situation des droits de l'homme dans près de cinquante pays. Au total, le Conseil tiendra vingt débats interactifs avec des titulaires de mandats des procédures spéciales.  

La communauté de Guapinol, dans le nord du Honduras, vit essentiellement de l’agriculture, de l’élevage et des fonds envoyés par des proches vivant aux États-Unis. Entourée de plantations de palmiers africains, la rivière Guapinol redevient peu à peu une source d’ombre et d’eau propre et claire, comme elle l’a toujours été jusqu’en 2018, lorsque la population s’est rendu compte de son haut niveau de pollution. Juana Zúniga et José Cedillo, des écologistes, se sont battus pour le droit à un environnement sain. Leur action a abouti à l'adoption d'une loi importante, le décret exécutif 18-2024, qui garantit la protection des zones protégées du Honduras et interdit l'exploitation minière dans ces zones.

En 2023, le Yémen a vu arriver un nombre important de femmes et de jeunes filles en provenance de la Corne de l'Afrique. À leur arrivée dans les locaux de l'OIM, nombre de ces migrantes sont souvent blessées, gravement déshydratées et présentent des signes évidents de mauvais traitements. Nombreuses sont celles qui ont été détenues par des passeurs dans des conditions épouvantables, soumises à des violences physiques et sexuelles, et ont subi de graves formes d'abus et d'exploitation. Rehana est l’une d’entre elles et a connu ces horreurs. Comme beaucoup d'autres, elle suit des séances régulières de soutien psychologique et de santé mentale au point d'accueil des migrants, ce qui l'aide à se rétablir sur le plan émotionnel.

Win Faidah, qui a survécu à des abus, sensibilise aujourd'hui les femmes indonésiennes et leur donne les moyens de se protéger contre l'exploitation et la violence dont elles sont victimes en tant que travailleuses migrantes.

Au Niger, le centre pour les victimes de la traite, ouvert en juillet 2019 et géré par l'Agence nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants (ANLTP) avec le soutien de l'OIM, est devenu un sanctuaire pour les survivants comme Zara. Ici, ils bénéficient d'une protection, d'une assistance et d'une chance de réintégrer leur communauté. Dès son arrivée, chaque personne est enregistrée et soumise à un entretien visant à identifier ses besoins spécifiques. Les travailleurs sociaux, très investis, veillent à ce que les services vitaux, y compris l'assistance médicale et juridique, soient fournis, ne négligeant aucun aspect de la guérison et du rétablissement. Les enfants représentent près de 60 % de la population du centre, où ils trouvent un refuge et une chance de guérir avant de retrouver leur famille.

L’intelligence artificielle fut au cœur des débats lors du , qui s’est tenu à Genève, en Suisse. Ce Sommet constitue la principale plateforme des Nations Unies tournée vers l’action visant à promouvoir l’intelligence artificielle dans le but de faire progresser la santé, le climat, l’égalité des genres, la prospérité inclusive, les infrastructures durables et d’autres priorités dans le domaine du développement mondial.

Une jeune fille porte un sac de produits à vendre dans les montagnes à l'extérieur de Port-au-Prince, en Haïti.

Depuis 2000, le monde a progressé régulièrement dans la lutte contre le travail des enfants. Mais ces dernières années, les conflits, les crises et la pandémie de COVID-19 ont plongé plus de familles dans la pauvreté – et astreint des millions d’enfants supplémentaires au travail des enfants. Près d’un enfant sur dix dans le monde est aujourd'hui en situation de travail des enfants. Il y a 25 ans, la était adoptée et a depuis été universellement ratifiée. Mais le nombre d’enfants dont la santé, la sécurité et la capacité future à s’épanouir en tant qu’adultes sont mises en péril par le travail des enfants est alarmant et rappelle que l’ambition exprimée par cette convention est loin d’être une réalité. Beaucoup reste à faire – mais l’expérience des 25 dernières années montre qu’un monde sans travail des enfants est possible. À l'occasion de cette Journée mondiale contre le travail des enfants, respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants !

Bien que la guerre ait pris fin il y a 15 ans à Sri Lanka, les familles des personnes disparues attendent toujours la vérité, la justice et des réparations. Des communautés entières ne savent pas ce qu’il est advenu de leurs proches et sont hantées par ces disparitions forcées, ce qui nuit aux efforts de réconciliation du pays, selon les groupes de défense des droits humains. Travaillant en étroite collaboration avec les victimes, le HCDH s’efforce de faire en sorte que les auteurs de violations flagrantes des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ainsi que de crimes connexes à Sri Lanka, rendent compte de leurs actes.

Une personne brandissant un drapeau LGBTIQ+.

Toutes les personnes ont le même droit de vivre à l'abri de la violence, de la persécution, de la discrimination, du harcèlement et de la stigmatisation, y compris les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transsexuels, les intersexués et les queers (LGBTIQ+). Garantir l'ensemble des droits humains et des libertés pour tous les individus est au cœur de la mission des Nations Unies. Il s'agit d'un élément essentiel pour faire progresser le développement, la paix, la sécurité et les efforts humanitaires, conformément à la Déclaration universelle des droits de l'homme et aux accords internationaux. C'est pourquoi le système des Nations unies a lancé un nouveau site web qui met en lumière le travail de l'organisation en faveur des personnes LGBTIQ+.

Au 20 avril 2024, l'OIM et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Pakistan estiment que plus de 550 000 Afghans sont retournés en Afghanistan sous la contrainte depuis l'intensification des retours en septembre dernier. En outre, plus de 31 000 Afghans auraient été arrêtés et détenus au Pakistan au cours de la même période. Après des décennies de conflit, d'instabilité et de crise économique, l'Afghanistan aura du mal à absorber le grand nombre de rapatriés, dont beaucoup n'ont pas vécu dans le pays depuis des décennies, voire jamais.

« Aujourd’hui, je peux dire que ma conscience civique est due en grande partie au travail et au courage des journalistes de mon pays, qui est la source de ma motivation et de mon indignation face aux conditions dans lesquelles ils exercent leur métier », déclare Diego Luna, acteur, réalisateur et producteur mexicain de renommée internationale, et défenseur des droits à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Ce souci de souligner l’importance de la liberté de la presse a conduit M. Luna à produire le film documentaire State of Silence, réalisé par Santiago Maza, documentariste mexicain et défenseur des droits à la liberté d’expression et à l’accès à l’information.

Wendy Flores a étudié le droit et s’est mise à défendre les droits humains après avoir observé les injustices commises dans son pays, le Nicaragua. Elle a décidé de partir en exil lorsque le Gouvernement a commencé à annuler le statut juridique de plusieurs organisations de la société civile dédiées à la défense des droits humains, ainsi qu’à détenir leurs membres, à la suite de manifestations en 2018. Son départ du Nicaragua l’a obligée à réinventer son travail de défenseuse des droits humains et, avec d’autres militants également en exil, elle a créé une association qui vise à soutenir les victimes, à dénoncer les violations des droits humains.

Elisa Costa est la présidente de l’association internationale Mayle Sara Kali, une organisation de la société civile qui se consacre à la promotion de l’histoire et des droits humains du peuple rom du Brésil. Elle a pris la parole lors de la Journée internationale des Roms, à l’occasion de laquelle une coalition de partenaires a lancé le projet de la Carte de la mémoire des Roms dans les Amériques. Ce projet s’appuie sur des efforts visant à renforcer les droits et l’intégration des Roms, à faire progresser la mémoire publique du peuple et de l’histoire roms et à lutter contre l’antitsiganisme, la forme spécifique de racisme à laquelle sont confrontés les Roms.