Une table ronde sur les mesures ¨¤ prendre pour s¡¯assurer que la Conf¨¦rence Rio 2012 soit un succ¨¨s de pour le d¨¦veloppement durable a r¨¦uni experts, d¨¦l¨¦gu¨¦s et organismes des Nations Unies pour un d¨¦bat informatif au Si¨¨ge de l'ONU.
L'¨¦v¨¦nement intitul¨¦ ?Renforcer le d¨¦veloppement durable: Qu¡¯est ce que doit accomplir Rio 2012?" A ¨¦t¨¦ organis¨¦e par la Deuxi¨¨me Commission de l'Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale et DAES, dans le cadre des pr¨¦paratifs pour la Conf¨¦rence des Nations Unies pour le d¨¦veloppement durable 2012, aussi appel¨¦ Rio 2012.
Les principaux th¨¨mes de la discussion refl¨¨tent ceux de Rio 2012: l'¨¦conomie verte dans le contexte du d¨¦veloppement durable et la r¨¦duction de la pauvret¨¦, et le cadre institutionnel soutenant le d¨¦veloppement durable.
En lan?ant le d¨¦bat, le professeur Rehman Sobhan, du Centre de dialogue sur les mesures ¨¤ prendre du Bangladesh, a rappel¨¦ que les injustices dans l'ordre social mondial avait condamn¨¦ ¨¤ la pauvret¨¦ des g¨¦n¨¦rations successives, tout en les laissant parmi les plus vuln¨¦rables aux effets n¨¦fasts du changement climatique et l'¨¦puisement des ressources naturelles.
"Afin d¡¯aborder la durabilit¨¦, on doit s'attaquer ¨¤ la source des probl¨¨mes dans la soci¨¦t¨¦; nous devons nous aborder les privations et l'injustice", a-t-il dit, appelant ¨¤ la d¨¦mocratisation de l'acc¨¨s aux ressources vitales comme l'eau, la nourriture, la terre et de l'¨¦nergie.
?Ces ressources appartiennent ¨¤ la soci¨¦t¨¦ ... les communaut¨¦s locales devraient ¨ºtre parties prenantes?, a ajout¨¦ le professeur Sobhan, avertissant que si de larges segments de la population mondiale n¡¯¨¦taient pas habilit¨¦s ¨¤ prendre part ¨¤ la r¨¦partition des ressources, les soci¨¦t¨¦s seraient de plus en plus expos¨¦es au risque que des personnes d¨¦sesp¨¦r¨¦s s¡¯unissent contre l'injustice et que cela pourrait pr¨¦senter un danger pour les institutions d¨¦mocratiques ¨¤ travers le monde.
Ces sentiments ont ¨¦t¨¦ repris par Felix Dodds, du Forum des parties prenantes, une organisation internationale qui cherche ¨¤ promouvoir le d¨¦veloppement durable et la d¨¦mocratie des parties prenantes au niveau mondial. "Le mod¨¨le de consommation ne fait pas seulement d¨¦faut, il menace la stabilit¨¦ ¨¦conomique", a-t-il dit, appelant ¨¤ la fin du capitalisme irresponsable, qu'il compare aux grandes banques, qui privatisent les gains tout en socialisant les pertes, au d¨¦triment de la soci¨¦t¨¦ et l'environnement. Il a exhort¨¦ les d¨¦l¨¦gu¨¦s ¨¤ se servir de la Conf¨¦rence de Rio 2012 pour poursuivre une forme plus responsable du capitalisme qui pourraient r¨¦pondre aux besoins de tous, d'une mani¨¨re durable et ¨¦quitable.
Des exemples de ce qui avait ¨¦t¨¦ fait pour promouvoir la croissance verte dans la R¨¦publique de Cor¨¦e ont ¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦s dans une s¨¦rie d'¨¦tudes pr¨¦sent¨¦es par le Dr Young Soogil de la Commission pr¨¦sidentielle sur la croissance verte. Il a d¨¦taill¨¦ les politiques mises en ?uvre par le gouvernement du pr¨¦sident Lee Myung-bak pour promouvoir une croissance verte ¨¤ faible intensit¨¦ carbonique en poursuivant simultan¨¦ment des objectifs environnementaux et la croissance ¨¦conomique, en encourageant la cr¨¦ation d'une relation synergique entre les deux.
Lors de la s¨¦ance de question et r¨¦ponse, Juanita Casta?o du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a fait une d¨¦claration portant sur les composantes environnementales (vertes), ¨¦conomiques et sociales du d¨¦veloppement durable. "Les synergies entre ces consid¨¦rations ne sont pas automatiques, a-t-elle averti, mais "une combinaison appropri¨¦e de r¨¦formes politiques nationales et des politiques strat¨¦giques internationales peuvent aider ¨¤ attirer des investissements importants ... ?, a-t-elle ajout¨¦, s'appuyant sur des exemples en Tunisie, en Chine, au Br¨¦sil et en Ouganda.