Alors que la robotique et l'intelligence artificielle ne cessent de se d¨¦velopper, des responsables des Nations Unies ont estim¨¦ qu'il fallait tirer parti de ces nouvelles technologies tout en ne laissant personne de c?t¨¦ dans le cadre du d¨¦veloppement durable.A l'ouverture d'une r¨¦union consacr¨¦e au d¨¦veloppement durable ¨¤ l'¨¨re des changements technologiques rapides, la Pr¨¦sidente du Conseil ¨¦conomique et social des Nations Unies (ECOSOC), Maria Chatardova, a not¨¦ que l'ampleur et le rythme des changements technologiques s'intensifiaient et que n'on ne connaissait pas l'impact mondial ¨¤ terme de l'intelligence artificielle.

En pr¨¦sence du robot ? humano?de ? Sophia, venu accompagner David Hanson, fondateur et directeur g¨¦n¨¦ral de Hanson Robotics, Mme Chatardova s'est dite ravie de voir aujourd'hui ¨¤ l'ONU, pour la toute premi¨¨re fois, un aper?u de ce que sera l'intelligence artificielle.

Elle a toutefois rappel¨¦ que les cons¨¦quences sur le long terme des transformations technologique sont encore inconnues. On ne fait que commencer ¨¤ voir les retomb¨¦es positives des applications de l'intelligence artificielle, a-t-elle soulign¨¦. Ces technologies repr¨¦sentent des d¨¦fis complexes d'ordre ¨¦thique et s¨¦curitaire ainsi que sur le plan des droits de l'homme, mais elles offrent aussi un potentiel consid¨¦rable pour le d¨¦veloppement durable, a-t-elle estim¨¦, ? ¨¤ condition qu'elles puissent b¨¦n¨¦ficier ¨¤ tous ?.

Elle a soulign¨¦ que les r¨¦ponses ¨¤ ces questions doivent venir des niveaux mondial et national, mais not¨¦, ¨¤ ce stade, que les gouvernements et les Nations Unies ne sont pas en phase avec les progr¨¨s technologiques. Il faut mieux comprendre les implications de ces avanc¨¦es scientifiques et technologiques, a-t-elle lanc¨¦.

Pour savoir si l'IA peut repr¨¦senter un outil du d¨¦veloppement durable inclusif, il faut examiner la mani¨¨re avec laquelle elle peut contribuer ¨¤ cr¨¦er des opportunit¨¦s pour les peuples et comment on peut r¨¦pondre aux probl¨¨mes qu'elle soul¨¨ve, a conclu Mme Chatardova.

La Vice-Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale de l'ONU, Amina J. Mohammed, a ¨¦galement insist¨¦ sur le fait qu'il ne fallait laisser personne de c?t¨¦. Les universit¨¦s, la soci¨¦t¨¦ civile, les scientifiques et d'autres acteurs doivent ainsi agir main dans la main dans ce cadre pour ¨¦viter les obstacles au d¨¦veloppement humain, a-t-elle dit.

Rappelant que ces nouvelles technologies peuvent aider les ¨¦conomies ¨¤ se d¨¦velopper, la Vice-Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale a signal¨¦ quelques applications dans le secteur de l'agriculture. Elle a aussi not¨¦ qu'en utilisant des logiciels ad¨¦quats, des gouvernements pourraient faire des ¨¦conomies dans la mise en ?uvre d'infrastructures.

Mme Mohammed a appel¨¦ ¨¤ ? combler le foss¨¦ technologique entre les pays en d¨¦veloppement et les pays d¨¦velopp¨¦s, entre les pauvres et les riches, et entre hommes et femmes ?. De m¨ºme, a-t-elle continu¨¦, les enseignants doivent ¨ºtre form¨¦s et les programmes scolaires adapt¨¦s ¨¤ cette nouvelle donne. Pour leur part, les Nations Unies se tiennent pr¨ºtes ¨¤ servir de plate-forme d'apprentissage et d'¨¦changes sur l'intelligence artificielle.

Source: Centre d¡¯actualit¨¦s de l¡¯ONU