La pand¨¦mie COVID-19 a douloureusement d¨¦montr¨¦ ¨¤ quel point les maladies infectieuses peuvent provoquer des perturbations mondiales. Elle a surtout mis en ¨¦vidence le manque de pr¨¦paration aux niveaux national, r¨¦gional et international.
Alors que le monde est aux prises avec le COVID-19 pour une deuxi¨¨me ann¨¦e, le Bureau des affaires de d¨¦sarmement des Nations Unies (UNODA) fait ¨¦galement pression pour renforcer les d¨¦fenses mondiales contre les futures menaces de maladie. Quelles seraient les cons¨¦quences si une telle maladie ¨¦tait d¨¦lib¨¦r¨¦ment manipul¨¦e pour ¨ºtre plus virulente ou m¨ºme intentionnellement lib¨¦r¨¦e en plusieurs endroits ¨¤ la fois - devenant ainsi une arme biologique ?
L'¨¦mergence, la diffusion et l'adoption de la biotechnologie ¨¦mergente mettent en ¨¦vidence la n¨¦cessit¨¦ d'une plus grande sensibilisation ¨¤ la bios¨¦curit¨¦ et ¨¤ la bios?ret¨¦. Informer les jeunes scientifiques de leur r?le essentiel dans ces d¨¦fenses ¨¦tait le principal objectif du deuxi¨¨me atelier sur la diplomatie de la bios¨¦curit¨¦ ¨¤ l'intention des jeunes scientifiques du Sud, programme de formation interactif lanc¨¦ en janvier par le Bureau des affaires de d¨¦sarmement et le Groupe d'appui ¨¤ la mise en ?uvre de la Convention sur les armes biologiques ( ISU).
Cet atelier a pu ¨ºtre organis¨¦ gr?ce au soutien g¨¦n¨¦reux de l¡¯Union europ¨¦enne dans sa d¨¦cision , adopt¨¦e en support ¨¤ la Convention sur les armes biologiques?(BWC) de 1972.
Des jeunes scientifiques de 17 pays du sud ont pris part ¨¤ la rencontre, qui s¡¯aligne avec la vision de l¡¯UNODA sur le et la promotion de l'inclusion dans le dialogue scientifique, conform¨¦ment au Programme de d¨¦sarmement du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral.
Tirant pleinement parti de la plate-forme virtuelle de l¡¯atelier, les participants ont interagi avec d¡¯¨¦minents universitaires sur des sujets tels que la diplomatie scientifique, la recherche ¨¤ double usage, la science et l¡¯innovation ¨¦thiques et la s¨¦curit¨¦ sanitaire mondiale. Les jeunes scientifiques ont activement partag¨¦ leurs propres connaissances sur la bios¨¦curit¨¦, ainsi que des id¨¦es pour renforcer la coop¨¦ration interr¨¦gionale dans le cadre de la Convention sur les armes biologiques. De plus, ils ont pr¨¦sent¨¦ leurs propres recherches et se sont mis en r¨¦seau avec des coll¨¨gues qui ont particip¨¦ au premier atelier en 2019.
? la fin du programme en mars, les participants se sont sentis motiv¨¦s ¨¤ promouvoir un changement durable dans leurs communaut¨¦s professionnelles, conform¨¦ment aux objectifs de la Convention. Le groupe continuera avec une gamme d'activit¨¦s adapt¨¦es, y compris ¨¤ la suite de la r¨¦union d'experts de la Convention sur les armes biologiques en septembre (MX2) si le format le permet.
Cliquez ?pour voir une courte vid¨¦o contenant les t¨¦moignages de certains participants.