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Kofi Annan on podium at far right speaking to conference.

Une réunion de la Conférence d'examen de Durban à Genève le 23 avril 2009. Photo ONU/Jean-Marc Ferré

Conférence d’examen de Durban, 20-24 avril 2009, Genève

Contexte

Une évaluation des progrès accomplis depuis la conférence de Durban de 2001

Alors que des progrès ont été enregistrés depuis 2001, il subsiste un besoin permanent en faveur d’une mise en ?uvre déterminée de la Déclaration et Programme d'action. Il n’est pas rare de rencontrer des attitudes racistes et des discours d'incitation à la haine dans de nombreux pays. ? cette époque, l'apparition des nouvelles technologies comme l'Internet constitue de nouveaux véhicules propices à leur prolifération.

La décision de convoquer la Conférence d'examen de Durban a été prise par les ?tats Membres des Nations Unies lors d’une réunion de l'Assemblée générale en 2006 (). L'Assemblée générale a demandé au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies d’élaborer le processus et ce dernier a dès lors mis sur pied un Comité préparatoire de la Conférence. La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme a été nommée par le Secrétaire général des Nations Unies comme Secrétaire général de la Conférence et le Haut-Commissariat (HCDH) en assure le secrétariat.

En ao?t 2007, le Comité préparatoire a formulé les objectifs suivants pour la Conférence d’examen de Durban :

  • L’examen des progrès réalisés et l’évaluation de la mise en ?uvre du Programme d'action par toutes les parties prenantes aux niveaux national, régional et international, dont l’évaluation des formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l'intolérance qui y est associée, au moyen d’un processus global, transparent et mené en collaboration, et de l'identification de mesures et initiatives concrètes prises pour combattre et éliminer toutes les expressions de ces phénomènes ;
  • L’évaluation de l’efficacité des mécanismes de suivi de Durban existants et d’autres mécanismes pertinents des Nations Unies traitant de la question du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, en vue de les renforcer ;
  • La promotion de la ratification et de l’application universelles de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et de l’examen approprié des recommandations du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale ;
  • La définition et la mise en commun des bonnes pratiques menées à bien dans la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée.