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Kofi Annan en pleine discussion avec Nelson Mandela (Afrique du Sud) lors du Sommet.
Le Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan (à droite) avec Nelson Mandela au Sandton Conference Centre lors du Sommet mondial sur le développement durable, Johannesburg, Afrique du Sud, 3 septembre 2002. Photo ONU/Evan Schneider

Sommet mondial pour le développement durable, du 26 ao?t au 4 septembre 2002, Johannesburg

Contexte

Une opportunité d'avancer

Le Sommet mondial pour le développement durable a adopté une  de dispositions portant sur un ensemble d’activités et de mesures à prendre afin d’aboutir à un développement qui tienne compte du respect de l’environnement. Ce faisant, ce sommet, qui a vu la participation de plus d’une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement et de plusieurs dizaines de milliers de représentants gouvernementaux et d’organisations non gouvernementales, a abouti, après plusieurs jours de délibérations, à des décisions qui portent, entre autres, sur l’eau, l’énergie, la santé, l’agriculture et la diversité biologique.

Dans le domaine de l’eau, le Plan de mise en oeuvre encourage des partenariats entre les secteurs public et privé fondés sur des cadres réglementaires établis par les gouvernements. Pour ce qui est de l’énergie, la nécessité de diversifier l’approvisionnement énergétique est soulignée ainsi que celle de faire une place plus large aux sources d’énergie renouvelable dans l’offre énergétique mondiale. En matière de santé, les engagements pris dans la lutte contre le VIH/sida ont été réaffirmés et l’accent a été mis sur le droit des ?tats d’interpréter l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle touchant au commerce (ADPIC) de manière à promouvoir l’accès de tous aux médicaments.

Concernant l’agriculture, des négociations globales sur l’Accord sur l’agriculture de l’OMC ont été envisagées et celles-ci visaient notamment l’accès aux marchés et la réduction des subventions à l’exportation. S’agissant de la biodiversité, le Plan de mise en oeuvre préconisait la mise en place d’un régime international pour assurer un partage juste et équitable des bénéfices découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Le texte comprend des dispositions sur le Protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre dans lesquelles les ?tats qui l’ont ratifié engagent vivement ceux qui ne l’ont pas encore fait à le ratifier sans délai. Font également l’objet de dispositions, la création d’un fonds de solidarité mondiale pour l’élimination de la pauvreté et le lancement de programmes décennaux pour appuyer les initiatives régionales et nationales visant à accélérer le passage à des modes de production et de consommation viables.