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Afrique de l''Ouest : réunion ministérielle au Ghana pour discuter de la riposte à Ebola - OMS

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Afrique de l''Ouest : réunion ministérielle au Ghana pour discuter de la riposte à Ebola - OMS

UN News
Auteur: 
After being triaged at the emergency room, people presenting Ebola-like symptoms are directed to the Department of Infectious Disease. Conakry, Guinea. Photo: WHO/T. Jasarevic
Des gens présentant des symptômes de la maladie à virus Ebola sont dirigés vers le Département des maladies infectieuses à Conakry, en Guinée. Photo OMS/T. Jasarevic
Des gens présentant des symptômes de la maladie à virus Ebola sont dirigés vers le Département des maladies infectieuses à Conakry, en Guinée. Photo OMS/T. Jasarevic

2 juillet 2014 – A l''ouverture d''une réunion ministérielle d''urgence sur le virus Ebola mercredi à Accra, au Ghana, l''Organisation mondiale de la santé () a de nouveau appelé à des mesures concrètes, multisectorielles, collectives et transfrontalières pour mettre à un terme à la propagation de la maladie en Afrique de l''Ouest.

« Votre leadership est essentiel pour s''assurer que les mesures de prévention et de confinement soient effectivement mises en oeuvre dans vos pays. À cette fin, je tiens à souligner la nécessité de redéployer des ressources humaines et réaffecter des fonds pour faciliter les opérations dans les communautés touchées », a dit le Directeur régional de l''OMS pour l''Afrique, Dr Luis Gomes Sambo, devant les ministres de la santé des pays d''Afrique de l''Ouest et d''autres responsables de santé publique.

Le Directeur régional de l''OMS a observé que la poursuite de la propagation du virus Ebola lors de cette épidémie est dans une large mesure associée à certaines pratiques culturelles et croyances traditionnelles qui sont contraires aux recommandations en matière de mesures préventives de santé publique. En outre, les vastes mouvements de personnes à l''intérieur et à travers les frontières ont facilité la propagation rapide de l''infection à travers et dans les trois pays concernés.

L''OMS avait sonné l''alarme la semaine dernière alors que le nombre de décès et de cas de maladie à virus Ébola continue d''augmenter en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, et avait estimé que des mesures drastiques étaient nécessaires.

Dr. Sambo a souligné mercredi le besoin impérieux d''informer et d''impliquer les chefs communautaires et religieux ainsi que les leaders d''opinion et d''améliorer la communication entre les gouvernements, les partenaires et les communautés afin de générer des données fiables pour la mise en œuvre de mesures efficaces et pertinentes. Il a également appelé les chercheurs à combler les lacunes en matière de recherche sur la prévention et le contrôle de la maladie à virus Ebola.

Il a appelé le Président du Ghana, qui est le Président en exercice de la Communauté économique des États de l''Afrique de l''Ouest (CEDEAO), à aider à mobiliser les ressources financières pour soutenir les communautés et les pays touchés par la maladie à virus Ebola.

La réunion d''Accra doit durer deux jours et vise à se mettre à trouver un accord sur la meilleure façon d''interrompre la transmission du virus Ebola, de réduire l''impact socio-économique de la maladie et de prévenir une nouvelle épidémie à l''avenir.

En mars 2014, la Guinée avait notifié à l''OMS des cas de maladie à virus Ebola. La maladie initialement confinée à la Guinée rurale s''est propagée à Conakry, la capitale de la Guinée, puis en Sierra Leone et au Libéria. Au 1er juillet 2014, un total cumulé de 750 cas avaient été notifiés, pour 455 décès dans les trois pays touchés.

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