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OHCHR

Des centaines de Roms vivant dans des établissements informels en Serbie ont désormais accès à de l’eau potable grâce au tout premier exercice complet de cartographie des données du pays. Cette initiative novatrice, lancée par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme au début de la pandémie de COVID-19, a mis au jour des réalités stupéfiantes : plus de 30 000 Roms avaient un accès limité voire inexistant à l’eau potable, plus de la moitié d’entre eux vivaient sans services d’égouts et quelque 24 000 personnes avaient peu, voire aucun accès à l’électricité. Représentant près de 2 % de la population serbe, la communauté rom est également confrontée à des taux élevés de chômage, de pauvreté et de discrimination, souvent exacerbés par un phénomène de sous-déclaration en raison de la stigmatisation dont cette communauté fait l’objet.

Pour la chanteuse de hip-hop et militante des droits humains Iveth, originaire du Mozambique, la musique a le pouvoir de lutter contre l’injustice et de faire changer les choses.

Suamhirs Piraino-Guzman avait 14 ans lorsqu’il a été victime de la traite. Arraché à son Honduras natal, il a été emmené clandestinement en Californie où il a enduré des souffrances inimaginables. Près de 20 ans plus tard, cet homme, qui a survécu à l’exploitation sexuelle et à la traite des enfants, est aujourd’hui un fervent défenseur de l’intérêt général et un membre actif des réseaux de survivants. Il entame également sa deuxième année en tant que président du conseil d’administration du pour la lutte contre les formes contemporaines d’esclavage. Depuis 30 ans, le Fonds accompagne les survivants en donnant de l’argent à des organisations locales qui leur fournissent des soins de santé, un abri, de la nourriture, une aide juridique, une formation professionnelle, une éducation, des activités génératrices de revenus et d’autres formes de soutien.

Journée des droits de l'homme 2023

Message de Volker Türk, Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, à l'occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Les Arabes des marais, population autochtone des zones humides d’Iraq, pêchent et cultivent ici depuis 5 000 ans. Ils élèvent des buffles d’eau et construisent des maisons de roseaux sur des îles flottantes, là où le Tigre et l’Euphrate se rejoignent avant de se jeter dans le Golfe. Toutefois, les changements climatiques, la pollution de l’eau, l’exploration pétrolière et la construction de barrages en amont menacent la survie de cet écosystème délicat et de son ancienne culture mésopotamienne, que certains font remonter aux Sumériens. Jassim Al-Asadi, directeur de Nature Iraq, le principal groupe de protection de l’environnement du pays, explique qu’après quatre ans de sécheresse, de vastes zones humides et agricoles autrefois florissantes se transforment en désert.

Le lien entre les êtres humains et l'environnement doit être préservé, dans l'intérêt de la sauvegarde de notre planète pour les générations actuelles et futures.

Une génération croissante de jeunes défenseurs des droits humains s’organise pour demander aux gouvernements et aux entreprises de prendre leurs responsabilités concernant les changements climatiques.

Depuis des années, les militants pour la défense des droits humains demandent aux autorités mexicaines de mettre fin à l’impunité qui règne dans le pays et qui donne carte blanche aux assassins des journalistes et des défenseurs et défenseuses des droits humains. 

Les nouvelles technologies numériques ont favorisé la croissance économique et la création d’emplois, et renforcé le militantisme en faveur des droits humains. Ces mêmes innovations peuvent également présenter de graves risques pour les droits humains, notamment en portant atteinte à la vie privée, en diffusant des discours haineux et de fausses informations, en sapant les processus démocratiques et en augmentant la violence en ligne. C’est pour cette raison que le a créé le Projet sur les entreprises et les droits humains dans le domaine des technologies qui fournit une feuille de route permettant d’appliquer les au développement des technologies numériques et à leur utilisation.

L'OMS et le HCDH fournissent des orientations pour inspirer le changement dans le domaine de la santé mentale.

Bien que la sécurité sociale soit reconnue dans de nombreux instruments relatifs aux droits humains, dont la Déclaration universelle des droits de l’homme, elle reste illusoire pour des milliards de personnes dans le monde, en particulier pour les communautés marginalisées. Dans le cadre de son mandat de lutte contre les inégalités et de promotion des droits économiques, sociaux et culturels, le HCDH soutient les efforts du Paraguay pour adopter un système de protection sociale qui intègre les droits humains, atténue les inégalités structurelles et génère une croissance durable, incluant les populations autochtones.

Aniva, Esmeralda et Kartik sont tous membres du . Ils se sont exprimés à l’occasion de la publication d’un avis de grande portée du Comité, qui affirme que les États ont l’obligation légale de protéger les enfants contre la dégradation de l’environnement et les effets néfastes des changements climatiques. Le Comité des droits de l’enfant a déclaré dans une importante  de 24 pages que les enfants ont droit à un environnement propre, sain et durable, et que cette notion est présente implicitement dans la .

À travers le monde, les femmes de tous âges, de toutes origines et de toutes idéologies font pression pour participer au processus décisionnel, malgré les difficultés auxquelles elles se heurtent pour assurer leur participation.

Nous célébrons au mois de juin le 30e anniversaire de la , qui ont ouvert la voie à des avancées majeures en matière de droits de l’homme et mené à la création du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH). À cette occasion, le HCDH a organisé une à Vienne pour faire le bilan des progrès accomplis et renouveler le consensus mondial sur les droits de l’homme. Trente ans après la Déclaration de Vienne, le monde est confronté à de multiples crises et l’engagement en faveur des droits de l’homme est plus important que jamais.

Un an après le meurtre de George Floyd dans le Minnesota, le a publié le , un dispositif novateur qui aide les États à remédier à la culture du déni, à abattre le racisme systémique et à accélérer le rythme de l’action menée.