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CNUCED

Les inégalités et les vulnérabilités risquent de s'aggraver longtemps après qu'un vaccin soit disponible. La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) propose une feuille de route pour une reprise plus inclusive et de meilleure qualité. 

 

Dans les années 50, l'Angola était l'un des plus grands producteurs de miel au monde. Mais au fil des années, la production nationale, restée traditionnelle et artisanale, a pris du retard, alors que dans d’autres pays, les apiculteurs introduisaient des techniques plus modernes. Or, le miel angolais a un grand potentiel d'exportation en Europe, en Amérique du Nord et au-delà.

 

Un système de traçabilité des minerais conçu par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et la Zambian Revenue Authority (ZRA) – l’administration fiscale du pays – facilite la détection des pratiques commerciales illicites qui privent chaque année de milliards de dollars la population de ce pays dépendant de ses exportations de cuivre.

 

 

Face à une récession mondiale profonde associée à une pandémie encore incontrôlée, le monde a besoin d'un plan de relance global qui puisse mettre les pays, y compris les plus vulnérables, dans une situation plus favorable que celle qui prévalait avant la COVID-19. C’est le message du  de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

 

L'arrêt du tourisme mondial dû à la COVID-19 a coûté cher au secteur, surtout dans les pays qui en dépendent fortement, comme les petits états insulaires. Un nouveau rapport des Nations unies montre comment le tourisme pourrait être reconstruit.

Les petits états insulaires sont confrontés à une menace tant à leur existence qu’à leur développement : il s’agit de la pollution causée par les navires. Les écosystèmes et les économies océaniques déjà vulnérables sont en danger. Un cadre juridique international efficace peut leur être d’un grand secours, explique la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

 

Rues, plages et océans ont été frappés par un raz-de-marée de déchets COVID-19 que sont notamment les masques faciaux en plastique, les gants, les flacons de désinfectant pour les mains et les emballages alimentaires. Les pays en développement étant les principaux fournisseurs de nombreux substituts du plastique, l'augmentation de la demande mondiale pourrait leur apporter des opportunités d’investissement plus écologiques et de nouveaux débouchés commerciaux.

Les consommateurs se tournent de plus en plus vers les voitures électriques, dont les ventes mondiales devraient passer de 3 millions de véhicules en 2017 à 23 millions en 2030. Bien que ce soit une excellente nouvelle pour les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre,  de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement  (CNUCED) indique que le boom attendu de l'extraction des matières premières utilisées pour fabriquer les piles rechargeables soulève des problèmes environnementaux.

 

Le secteur du tourisme mondial pourrait perdre au moins 1,2 billion de dollars, soit 1,5% du produit intérieur brut (PIB) mondial, selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Au Myanmar, une petite entreprise qui produit des sirops naturels à base de jujube et de tamarin aux propriétés stimulant l’immunité des personnes a fait preuve de résilience durant la pandémie de COVID-19. Elle a maintenu son activité en préservant la sécurité de ses employés - aucun d’entre eux n'a contracté le virus à ce jour - grâce aux mesures adoptées avant l'apparition de l'épidémie.

Aujourd’hui, plus de 100 projets de développement d'un vaccin contre la COVID-19 à travers le monde - dont huit sont entrés en phase clinique – nourrissent l'espoir d'une percée extraordinaire de la recherche médicale. Mais une très forte inquiétude demeure quant à savoir qui aura, et qui n'aura pas accès au vaccin, dès que celui-ci sera homologué.

Youma Dieng Fall, cofondatrice d’une société de paiement électronique basée à Dakar, explique comment son entreprise s’est adaptée à la crise de la COVID-19.