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Agriculture et alimentation

Lutter contre la sécheresse grâce à de meilleures pratiques agricoles

Les régions agricoles du Maroc subissent lourdement les effets du changement climatique.

Autrefois, pendant la saison des récoltes, Odina produisait tout au plus 120 kg de tomates par semaine: elle en récolte maintenant quelque 400 kg. La quantité n’est pas la seule amélioration, la qualité a elle aussi progressé.  Grâce à des techniques et des technologies agricoles «intelligentes», telles que l’irrigation au goutte-à-goutte et les pièges à insectes, les agriculteurs d’Ouzbékistan modernisent leurs serres, économisent l’eau et augmentent le rendement de leurs cultures en même temps que leurs revenus.

Du changement climatique à la perte de biodiversité, en passant par la crise mondiale de l’eau, les chocs sont de plus en plus nombreux qui entraînent une hausse de l’insécurité alimentaire, condamnant toujours plus de personnes à la faim. Selon les dernières projections disponibles, près de 670 millions de personnes dans le monde ne mangeront pas à leur faim en 2030. Face à ces défis, la Banque mondiale adopte une approche multidimensionnelle qui s’attache à soutenir la production et les producteurs, prêter main-forte aux ménages vulnérables avec des programmes destinés à apporter une aide d’urgence mais aussi à accroître la résilience, tout en investissant dans une alimentation et une nutrition durables.

La situation des petites exploitations agricoles est de plus en plus imprévisible. Les catastrophes climatiques extrêmes - des inondations et des sécheresses aux tempêtes plus puissantes - sont en augmentation, avec des dévastations correspondantes. Grâce à des données climatiques et météorologiques précises et localisées, les agriculteurs peuvent prendre des décisions plus éclairées quant aux cultures à planter, au bétail à élever ou aux moyens de subsistance à mettre en œuvre pour améliorer leurs revenus. Le projet « Services climatiques intégrés participatifs pour l'agriculture » s'inscrit dans la stratégie du PNUD visant à mettre des données exploitables et des technologies numériques abordables à la disposition de ceux qui en ont besoin.

Dans les années 1960, les voyages dans l’espace ont mis en lumière l’importance vitale de la sécurité sanitaire des aliments. Depuis lors, l’approche préventive mise au point pour tester la nourriture des astronautes a été intégrée dans un «code alimentaire» élaboré conjointement par la FAO et l’OMS qui, aujourd’hui encore, protège notre santé à tous.

Zulaikha, une veuve de 48 ans, possède un petit élevage dans le nord de l’Afghanistan, dans la province de Samangan. Comme de nombreux petits éleveurs et agriculteurs du pays, ses revenus ont récemment pâti d’un ensemble de facteurs: sécheresse sévère, pandémie de covid-19 et manque de perspectives économiques. Les ménages dirigés par des femmes sont ceux qui souffrent le plus des difficultés économiques que connaît la région, notamment en raison du manque d’accès aux marchés locaux et d’autres entraves à la participation des femmes à la société. La situation a commencé à évoluer quand la FAO a apporté une aide d’urgence à Zulaikha pour qu’elle puisse améliorer l’état de santé de ses bêtes et acheter davantage d’aliments nutritifs pour sa famille grâce à l’augmentation de sa production laitière.

Partout dans le monde, de nombreux habitants des zones rurales se sont tournés vers l’apiculture, avec l’aide du Fonds international de développement agricole.

Autrefois le grenier à blé de l’Empire romain, la vallée de la Bekaa au Liban voit de nouveau ses champs couverts de blé vert transformé ensuite en freekeh, et c'est en partie grâce à un groupe de villageoises qui ont compris l’intérêt nutritionnel, culturel et économique de ces petits grains.

’ et l’ ont lancé un concours de bandes dessinées invitant les jeunes de 14 à 18 ans à soumettre des dessins sur le thème « des graines dans l’espace ».

Le forme les femmes à la finance et à la commercialisation en ligne, et s’assure que celles-ci disposent des technologies dont elles ont besoin pour interagir avec le reste du monde. Et ensemble, technologies, tomates et tulipes donnent aux femmes les moyens de leur autonomie, ce qui profite à l’ensemble de la population.

Sans des sols sains qui fournissent les nutriments, l’eau et l’air nécessaires à la croissance et au développement des plantes, nous ne pouvons pas produire les aliments nutritifs dont nous avons besoin pour être en bonne santé. La apprend à des agriculteurs à diagnostiquer et soigner les sols grâce à son programme mondial « Médecins des sols ».

La a dépensé plus de 12 milliards de dollars, sur les 30 milliards de dollars engagés l'année dernière, dans des projets et des prêts de sécurité nutritionnelle, dont près de la moitié pour l'Afrique, l'une des régions les plus durement touchées par la crise alimentaire.

Des systèmes alimentaires urbains pour améliorer les conditions de vie au Sri Lanka

Au Sri Lanka, la FAO aide à améliorer les conditions de vie de la population grâce à un système alimentaire urbain durable.

La a créé des indicateurs par pays qui permettent d'évaluer l'accès à des régimes alimentaires sains et leurs coûts. Les premiers résultats montrent que des milliards de personnes dans le monde ne peuvent pas se permettre une alimentation saine.

Malgré les dégâts colossaux causés par la guerre à son agriculture, l’Ukraine est toujours déterminée à apporter sa contribution à la sécurité alimentaire mondiale et à soutenir les petits agriculteurs.